lundi 21 mars 2011

Sud du Vietnam : de la frénésie de Saïgon au calme du delta du Mékong

Bonjour tout le monde,

Nous sommes au Cambodge depuis quelques jours, nous profitons de la chaleur d’un après-midi pour vous raconter, au frais, la fin de nos aventures vietnamiennes.

Après Nah Trang, nous sommes partis dans les terres en prenant la direction de Dalat, à 1500 mètres d’altitude. Station prisée par les anciens colons, la ville est aujourd’hui une des destinations phares pour les lunes de miel (non non, nous n’avons rien à vous annoncer !!!) et atteint le summum du kitsch.

Alors que nous pensions trouver une ambiance chalets de montagne, nous découvrons une ville bétonnée qui n’a pas grand intérêt mise à part son lac, son parc floral et quelques belles demeures.

Par contre, nous sommes charmés par sa campagne environnante, hormis les immenses serres à la sortie de la ville, qui dénaturent complètement le paysage. 2 journées à scooter, où nous tentons d’échapper aux averses, nous permettent de découvrir des lacs, des cascades, des forêts, des cultures maraichères et des villages traditionnels.



Après un bol d’air frais et 6 heures de route complètement défoncée, nous arrivons à Saigon (aujourd’hui nommée Ho Chi Minh Ville). Avec plus de 8 millions d’habitants, Saigon est moderne, hyperactive et complètement saturée de deux-roues.



Après 3 semaines de mauvais temps et de « fraîcheur », la chaleur humide (entre 34 et 37°C) rend la visite de la ville difficilement supportable en pleine journée. Plutôt que la marche à pieds, nous nous déplaçons donc en moto-taxi.


Nous en profitons pour visiter les principaux sites de la ville et notamment le musée des souvenirs de guerre. Il s’agit d’une exposition de photos, témoignant des atrocités commises pendant la guerre et des ravages de l’agent orange sur l’homme et la nature. Impossible de rester insensible face aux clichés, nous en ressortons émus....Alors que le pays a été complètement anéanti, il est remarquable de voir ce qu’il est devenu aujourd’hui.

Par contre, alors que le Nord s’est avéré plutôt tranquille, les sollicitations ont débuté à partir d’Hoi An dans le centre et la pression touristique n’a fait que s’accroître en descendant. Après 6 mois de voyage, nous sommes désormais habitués à être sollicités ; par contre, nous comprenons bien que certaines personnes puissent trouver les vietnamiens vraiment pénibles.

Alors que Thierry apprécie la ville, moderne et trépidante, pour ma part je ne lui trouve pas le charme d’Hanoi et le bruit incessant me fatigue. Après 2 journées sur place, je suis contente de partir dans le delta du Mékong. Nous nous laissons tenter par une excursion en bateau de 7 heures, en compagnie d’une sympathique espagnole, pour visiter des marchés flottants à l’aube et naviguer entre des paysages de mangrove, de vergers et de rizières.






Après un bon transfert, nous arrivons à Ha Tien, à 8 kms de la frontière cambodgienne. Très rapidement, nous n’avons pas un bon feeling avec la ville et alors que nous pensions y rester le lendemain, nous décidons de passer au Cambodge dès le lendemain matin. En rentrant de diner, une bagarre éclate dans la rue de notre hôtel à base de tessons de bouteilles et de couteaux de cuisine, il est clairement temps de tracer !

Nos dernières soirées dans un pays sont rarement les meilleures car les zones frontalières sont peu accueillantes.

Nous sommes donc arrivés au Cambodge depuis le 15 mars, pas mécontents d’avoir quitté le Vietnam.

Sur la fin de notre séjour, les locaux nous ont un peu saoulés à toujours essayer de te tchatcher, te dire qu’il n’y a pas de bus pour telle direction et favoriser les petits copains taxis ou à t’arnaquer sur les prix des transports…..

Enfin, nous avons tout de même été agréablement surpris par le Vietnam, ses paysages, ses pagodes et ses habitants.


En terme de cuisine, le Vietnam ne détrône pas les pays précédemment visités. Nous avons apprécié ses quelques spécialités (soupe de nouilles, nems, rouleaux de printemps) mais la plupart des autres plats à base de viande, poissons ou fruits de mer ne sont pas aussi parfumés et épicés qu’habituellement. Par contre, pour les amateurs de bières, à cinquante centimes d’euro la pinte, il est difficile de résister !


Nous vous donnerons prochainement nos premières impressions du Cambodge….dur retour à la réalité…

A très bientôt,

Bises à tous.

Virginie & Thierry


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