De Tiruvannamalai la spirituelle à Varkala la balnéaire…en passant par Kanyakumari !

Bonjour à tous,

Varkala, 14h30 heure locale, nous profitons tranquillement de la terrasse de notre guest house après une petite baignade matinale dans la mer d’Oman. Un petit air marin nous rend supportable ce début d’après-midi, où il fait trop chaud pour faire quoi que soit !

Nous espérons que vous allez bien….vacances pour certains et derniers préparatifs avant le jour J pour d’autres, on pense bien à vous ;-)

De notre côté, voilà maintenant plus de 2 semaines que nous sommes partis et la France nous semble bien bien loin : nous avons déjà découvert différentes facettes de l’Inde et n’avons pas fini d’être surpris !

Retour sur cette dernière semaine…..

Nous sommes tout d’abord restés 5 jours à Tiruvannamalai, là où David passe une partie de son temps.
Tiru, ville de 130.000 habitants, est certainement l’une des villes les plus spirituelles du sud du pays.
Ici, les seuls occidentaux que nous croisons ne sont pas là pour faire du tourisme mais sont en quête d’autre chose…

Outre son côté typiquement indien avec son bazar, ses routes défoncées et saturées de vélos, rickshaws et autres bus surchargés ainsi que, malheureusement, la pauvreté à chaque coin de rue, la ville présente 2 principaux centres d’intérêt : l’impressionnant temple d’Arunachaleswar, qui s’étend sur plus de 10 hectares et l’ashram  de Ramana Maharshi, qui attire nombre de fidèles.

Nous avons eu l’occasion d’assister à des chants traditionnels, de profiter du lieu reposant pour discuter entre frère et sœur, ainsi que de prendre un repas sur place (repas servi sur une feuille de bananier à même le sol et ce, sans couverts !).
Et puis Tiru, c’est aussi la montagne sacrée Arunachala où Sri Ramana Maharshi y a passé plus de 20 ans d’affilé à méditer. Rappelons ici que la méditation n’est pas comme on pourrait le penser un moment d’intense réflexion mais, au contraire, une prise de recul avec tout l’environnement extérieur, y compris un détachement par rapport à son propre corps, dans le but de trouver son « soi intérieur ».



Les nuits de pleine lune et les jours de fête, des dizaines de milliers de pèlerins, pieds nus, font le tour de la montagne.
Comme nous tombions pile poil pour la pleine lune de septembre, nous avons nous aussi fait nos 14 kms entre 20h30 et minuit, entourés de milliers d’indiens, plutôt silencieux pour une fois !
Arrêt et offrandes devant chaque temple, stands de nourriture, orchestres improvisés, ambiance de kermesse en quelque sorte ! Et belle expérience, même si nous étions bien contents d’en venir à bout…

Un dernier déjeuner chez David, et nous voilà partis pour notre premier gros transfert : 2 heures de bus et 1Oh de train de nuit (plutôt confortable d’ailleurs !) pour arriver à Kanyakumari, à la pointe extrême sud de l’Inde, là où se mêlent les eaux du Golfe du Bengale, de l’Océan Indien et de la Mer d’Oman.

Etape bien sympathique dans ce gros village de pêcheurs, loin du bruit et de la poussière de Tiru !

Balade à bateau pour visiter le mémorial de Vivekananda,   grand missionnaire religieux, qui se trouve à 400 mètres de la côte et découverte à pied du quartier des pêcheurs, où un évènement semble se préparer : les enfants et les femmes décorent la ville en réalisant des rosaces à base de fleurs et de craies multicolores devant chaque maison ; les hommes installent quant à eux les guirlandes électriques dans les rues et les haut-parleurs installés à chaque coin de rue diffusent déjà prières et chants religieux...

Nous apprenons que chaque 24 septembre, ce quartier de chrétiens célèbre sa sainte et réalise une immense procession avant de finir sur une esplanade, où une messe est célébrée. L’ensemble des habitants, sur leur « 31 », participent à cette célébration dans une ferveur assez impressionnante et un immense nuage d’encens : beau moment d’immersion indienne, où nous faisons le plein de sourires !

Et il est déjà temps de mettre le cap vers l’état du Kérala (qui signifie, le pays des cocotiers).

Nous sommes arrivés hier à Varkala, station balnéaire réputée pour ces falaises. Alors que l’endroit doit être bondé en pleine saison, compte tenu du nombre de guest house, restos et autres boutiques, nous découvrons un lieu tranquille en surplomb de la mer, où les touristes se font rares et où le seul bruit des vagues a remplacé les habituels klaxons…

Ambiance plage, apéro au couché de soleil (mojitos !!!) et restos de poissons et fruits de mer sortant tout juste de l’eau… Nous y resterons certainement 2 jours. Même si on ne se croit vraiment pas en Inde (mais plutôt à Bali ou en Thaïlande), cette « pause » nous est bien agréable.

Pour la suite, nous prévoyons de remonter le Kérala pour découvrir notamment les backwaters : réseau de rivières et canaux qui alimentent une succession de rizières et de cocoteraies.

Nous vous disons à bientôt pour de prochaines aventures ;-)

Bises.

Virg & Thierry.

News de Pondichéry !

Bonjour à tous,

Un mot en ce dimanche après-midi bien ensoleillé, où je profite d’être au « frais » à la guest house pour vous donner des nouvelles.

J’espère que tout le monde se porte bien, merci pour vos mails et vos commentaires sur le blog, ça fait plaisir !

De notre côté, tout va bien.

Après un début de séjour farniente à Mamallapuram, nous venons de passer 4 jours à Pondichéry, ancien comptoir français, ville de 700.000 habitants, où nous avons retrouvé David, mon frère, avec grand plaisir.

Nous logions dans un des nombreux ashrams (qui signifie « travail sur soi ») de Sri Aurobindo, grand philosophe bengali, pour 200 roupies la nuit, soit environ 4 euros.

La ville est composée d’un quartier indien très commerçant, où le monde et le bruit sont omniprésents et d’un quartier français, havre de paix bordé de quelques belles avenues et villas.

En quelques rues, le contraste de ces 2 mondes est impressionnant.

Un petit aperçu de Pondi (on vous laisse deviner de quel quartier il s’agit !) :

Nous avons profité du marché de Pondi pour nous faire une garde-robe à l’indienne : tunique et pantalon large plus adaptés pour supporter la chaleur.

Vues du marché :

 

Et puis, en tant que bons français, nous avons également profité des quelques boulangeries-pâtisseries et avons testé le restaurant de l’Hôtel de l’Orient, vivement recommandé !

Sinon, balade à vélo, visite des quelques églises, promenade en bord de mer et même concert de rock samedi soir !

Nous avons aussi visité Auroville, à une dizaine de kms de Pondi, cité idéale construite par une française, dite « La Mère », collaboratrice fidèle de Sri Aurobindo.

Auroville se veut une cité universelle où hommes et femmes doivent pouvoir vivre en paix et en harmonie au-dessus de toute croyance, de toute politique et de toute nationalité.

De passage pour quelques heures, il nous a été difficile de percevoir à quoi ressemble la vie aujourd’hui à Auroville. Nous avons surtout profité du cadre, qui est très calme et super clean (autant vous dire qu’on ne se croirait pas en Inde !!!!) et de la visite du Matrimandir, le lieu de méditation.

Nous avons quitté Pondi ce matin et après 3 heures de bus local, nous voici arrivés à Tiruvannamalai, dernière étape de l’Etat du Tamil Nadu pour nous, où David vient de se prendre un logement.

Nous pensons y rester quelques jours avant de faire un long transfert vers le Kérala, côte ouest de l’Inde.

Voilà, vous savez tout ;-)

A bientôt.

Bises de nous 2.

Virg & Thierry

 

Premiers pas en Inde

Hello tout le monde,


C’est depuis la terrasse de notre guesthouse à Mamallapuram que nous venons vous donner quelques nouvelles.

Nous espérons que vous allez bien et que vous passez un agréable week-end.

De notre côté, tout va bien !

Bien arrivés vendredi à 5h du matin à Madras sous la pluie.

Taxi pour nous rendre à la gare routière de Madras après avoir échangé quelques roupies et là, bienvenue en Inde : du monde partout, des klaxons, les 2 frenchys se sentent un peu perdus !!

Nous décidons de mettre le cap vers Mamallapuram, village de pêcheurs à 1h et demie de Madras et de Pondichéry. En effet, nous ne souhaitons pas rester à Madras qui n’a apparemment pas grand intérêt, sauf de se prendre un bol de pollution.

Alors que des bus directs existent, sur le (bon ?) conseil d’indiens, nous nous sommes emmanchés dans un plan foireux, à devoir prendre 2 bus différents et gérer une correspondance à pied de 2kms à pied avec nos sacs à dos sous la pluie, sans avoir quasiment dormis…dans quoi nous nous sommes embarqués !

Bon finalement, nous arrivons bien à destination et nous dirigeons vers la guest house, recommandée par mon fréro.

Simple chambre ou chambre avec terrasse équipée d’un petit salon de jardin, d’un lit et d’une salle de bain extérieure ? Nous optons pour ce 2ème choix. Comme nous souhaitons y rester plusieurs jours pour se poser et se reposer, l’endroit nous convient et est en plus à quelques pas de la plage (enfin une plage indienne, donc avec des vaches à la place des transats !).

Mamallapuram est un village de pêcheurs de 12.000 habitants au bord de la mer du Bengale, assez touristique en pleine saison mais très tranquille en ce moment.

 

Nous en sommes à notre 3ème jour ici et les journées sont plutôt cools. Loin d’être au rythme indien pour le moment, nous enchainons les longues nuits récupératrices et du coup, les journées sont plutôt courtes.

Balades sur la plage et dans le centre du village, farniente, lecture et restos, voilà à quoi se résume nos 1ers jours en Inde, histoire de se mettre tranquillement dans le bain.

Pour ma part, c’est avec grand plaisir que je retrouve les indiens, leurs regards, leurs sourires, leur gentillesse, leur cuisine !

 

Voilà pour aujourd’hui.

N’hésitez pas à nous laisser des commentaires sur le blog (je rappelle qu’ils sont visibles par tous).

On vous embrasse bien fort.

Virginie & Thierry

Et c’est parti !

Bonjour à tous,


Voilà des jours que vous nous le réclamiez, ça y est, notre blog est enfin disponible !

Alors, tout d’abord, flash back de nos derniers moments en France.

Déménagement, pot de départ au boulot, soirée de départ avec les proches et derniers préparatifs pour le voyage….on imaginait bien que les dernières semaines passeraient vite, on confirme !

Submergés par une vague de fatigue, d’excitation, d’appréhension et d’émotions, on s’est laissé porter ! Pendant que Thierry perdait un peu d’appétit, de mon côté, j’ai fait une consommation excessive de kleenex….pas facile de dire au revoir à ses proches.

Et puis, à J-1, entre une blanquette de veau et un soufflé au fromage histoire (sans oublier une tarte Tatin !!) de profiter jusqu’au bout de notre bonne cuisine traditionnelle, nous nous sommes enfin concentrés sur notre sac à dos.

Que prendre pour 11 mois de voyage « à la roots » ? L’ESSENTIEL.

Histoire de vous donner une p’tite idée, voici notre garde-robe respective.

Pour Thierry : 2 t-shirts, 2 polos, 1 chemisette, 3 pantalons, 2 shorts, 1 sweat, 6 caleçons, 4 paires de chaussettes et 1 maillot de bain.

Pour moi : 3 hauts, 3 débardeurs, 2 pantalons, 1 sarouel, 2 jupes, 2 robes, 1 sweat, 6 culottes, 2 soutifs, 3 paires de chaussettes, 1 pyjashort, 1 nuisette et 2 maillots de bain.

Ce qui me semble déjà pas mal !

On y ajoute des chaussures, les affaires de toilettes, la trousse à pharmacie, ainsi que tout le nécessaire du bon voyageur (lampe frontale, moustiquaire, couteau suisse…), nous sommes respectivement partis avec 13 et 10 kilos !

Vous vous demandez ce que tout ça représente, ben voilà :

Jeudi 9 septembre, c’est le jour J !

Décollage à 11h de Roissy pour un 1er vol en direction de Bahrein, où l’avion est quasi vide.

Thierry demande à une des hôtesses si y’a moyen d’être en classe business…pas de chance, ce n’est pas possible…bien tenté !

Arrivée à Bahrein sous une chaleur étouffante, où l’escale de 3 heures sera finalement passée assez vite.

2ème vol à destination de Chennai (Madras) et là, nos copains indiens sont déjà bien là !

Nous devons être une dizaine de femmes dans l’avion ; pour le reste, nous imaginons que ce sont des indiens qui travaillent dans le golfe de retour au pays pour quelques jours.

Voici pour les 1ères nouvelles…la suite au prochain numéro !!

On vous embrasse bien fort.

Virginie et Thierry.